Strawberry [2]

Cela faisait plus d'un mois que Strawberry et moi couchions régulièrement ensemble. Officiellement nous ne formions pas un couple, de sorte qu'il n'y avait pas de schéma récurrent à nos rencontres. Mais un observateur avisé aurait remarqué certains détails qui ne trompent pas : la brosse à dent présente chez l'un et l'autre, les habits qui traînent, les petits aménagements dans nos appartements respectifs, autant de signes visibles sur la façon dont évoluait notre relation.

Straw était passée chez moi un peu plus tôt - je continuais à l'appeler ainsi, alors même que je connaissais son prénom depuis le premier soir - et nous regardions le chef d'oeuvre de James Cameron sur le grand écran de mon salon. Elle avait posé la tête en travers de mes cuisses et je ne me lassais pas de passer une main câline dans son épaisse chevelure rousse. Ses boucles glissaient entre mes doigts, douces et chatoyantes, tout en me renvoyant l'odeur sucrée de son shampoing. J'alternais mes mouvements avec de légères pressions sur son crâne, m’enivrant de ce moment doux et tendre passé auprès de ma dulcinée. Le massage devait lui plaire, mais je n'osais la déranger outre mesure, ses yeux verts ne quittant jamais la télévision.

" Elle est canon. "

On en était arrivé à la scène du canapé, où Rose se laisse dessiner par Jack entièrement nue. C'était effectivement une scène très sensuelle, mais je n'hésitais pas un instant en lui répondant avec franchise.

" Tu es plus jolie qu'elle. "

" Menteur. "

Je la vis néanmoins sourire, ce qui déclencha instantanément une petite décharge d'adrénaline qui emballa mon coeur. Je repris mes caresses, mais la demoiselle avait légèrement bougé, me dévoilant maintenant le haut de ses épaules remplies de tâches de rousseurs. Je sentais sa peau frémir à chacun de mes passages, et j'avoue avoir décroché du film à peu près à ce moment là. Mon esprit divaguait sur la jeune femme lovée contre moi, excité à la fois par les courbes magnifiques de son corps, et par la réaction que je stimulais du bout des doigts.

Je suivais la ligne de son dos quand elle tourna son visage vers le mien.

" On devrait peut-être regarder la suite demain. "

" Hmm ? "

" Tu es dur. Et je sens que dans 5 minutes tu finiras par aller plus loin que mes reins. Espèce de pervers. "

Le ton moqueur qu'elle utilisait ne me trompait pas sur ses intentions, mais je devais bien admettre qu'elle avait raison. Elle se redressa, dévoilant sa poitrine à mon regard, et m'enjamba rapidement pour venir m'embrasser. Le baiser était torride, sa langue cherchant la mienne avec fougue, et je sus à cet instant qu'elle n'avait pas du se concentrer uniquement sur l'histoire d'amour du Titanic depuis une heure. Je la serrais fort contre moi, nos lèvres toujours collées les unes aux autres, et fondais littéralement sous la passion qui me tenaillait.

Mes mains couraient le long de son corps, tantôt douces et fragiles, tantôt griffues et rapides, et je prenais la mesure de mon excitation débordante pendant que ma belle sirène me déshabillait. Elle aussi devait être impatiente, car avant d'avoir pu dire ou faire quoi que ce soit, elle écarta le tissu de sa petite culotte sans l'enlever, et s’empala sur ma verge bien droite. Je soufflais une exclamation, aussitôt étouffée par un nouveau baiser, et remplacée bien vite par mes gémissements de plaisir. La belle montait et descendait sur ma queue tout en bougeant des hanches, dans un rythme endiablé. Chaude et humide, sa fente produisait un bruit de succion très érotique, et je ne tardais pas non plus à en sentir l'odeur. Mes mains posées sur ses fesses accompagnaient le mouvement, pendant que je lapais contentieusement ses seins quand ils parvenaient à hauteur de ma bouche. Strawberry avait passé ses bras autour de ma nuque, et je l'entendais feuler de plaisir à chaque rebond.

" Encore ! Oui ! Plus fort ! "

Ses cris m'excitaient énormément, et je me sentais palpiter au fond de sa minette trempée. Elle même se serrait d'avantage autour de mon membre, nous procurant à tous les deux encore plus de sensations.
Dans un ultime mouvement de bassin et jetant son corps en arrière, je me sentis partir et jouir au plus profond d'elle. Sa cyprine inonda alors mon sexe et nos entrejambes respectives, partageant ainsi avec moi cette fin en apothéose. Se collant à moi tremblante et ruisselante, je l'embrassais longuement avant de lui dire pour la première fois.

" Je t'aime Straw'... "

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